Îles Andaman et Nicobar - Guide Inde - Active India Holidays

Îles Andaman et Nicobar

Plages d’eaux turquoise, récifs de corail multicolores, promenade en compagnie des dauphins… La douceur de vivre sur la côte d’Andaman mérite à elle seule une croisière sur les îles Andaman-et-Nicobar. Blotti au creux du golfe de Bengale, l’archipel de 8 249 km2 abrite un environnement vierge et sauvage, comme l’aiment nos voyageurs aventuriers.

Amusez-vous à observer les oiseaux exotiques del’île Chidyia Tapu, profitez de la plongée sous-marine, contemplez des orchidées uniques au monde, ou prélassez-vous en transat sur la plage de Rhadanagar, désignée meilleure plage d’Asie en 2004. Ici, le mot d’ordre est « détente et farniente ». Vivez vos plus belles vacances à la mer à Andaman-et-Nicobar, les joyaux de la baie du Bengale .

Histoire

Les enquêtes archéologiques attestent des traces de présence humaine sur l’archipel depuis plus de 2 000 ans. L’insularité a fait que les peuples andamanais ont toujours évolué en vase clos. Leur langue, leur histoire et leurs cultures sont différentes de celles des autres ethnies indiennes. Ils parlent un langage mon-khmer.

Les îles Andaman-et-Nicobar, situées au large de la mer d’Andaman, sont composées d’une constellation de 572 îles, dont une trentaine est habitée . Il paraît que l’archipel n’a connu aucun début d’organisation politique avant l’arrivée des Européens au xviiie siècle. Les Danois ont été les premiers à établir leurs comptoirs commerciaux sur les îles, avant d’être rejoints par les Autrichiens. Néanmoins, la Grande-Bretagne a pris officiellement le contrôle de l’archipel le 16 octobre 1868 en rachetant les droits d’installation du Danemark. Le territoire a servi de colonie pénitentiaire, les militants indiens et bengalis accusés de rebellions contre le Raj britannique ont été exilés à vie dans la prison cellulaire Kala Pani.

Andaman-et-Nicobar sont tombées aux mains des Japonais durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, le nationaliste indien Chandra Bose s’est allié avec les Nazis et les Japonais pour venir à bout de la domination britannique. Une tentative qui échoua, car les Anglais ont vite repris le dessus en confiant l’administration des îles au général Logathan.

Après la proclamation de l’acte d’indépendance de l’Inde, les îles Andaman-et-Nicobar ont rejoint l’Union indienne en 1956. Cependant, elles forment un territoire et non un Etat à part entière.

Aujourd’hui

Dans l’univers urbanisé du xxie siècle, Andaman-et-Nicobar se détachent comme un monde à part. Plébiscité auprès des touristes, l’archipel a l’air d’un paradis rescapé de la préhistoire où la nature a réuni ses plus précieux trésors . Près de 2 200 espèces de plantes y sont recensées, dont 200 sont uniques à l’archipel et n’existent nulle part ailleurs. Le couvert forestier représentant 80 % du territoire, est formé de mangroves, de bambous, d’essences à feuilles caduques et à feuilles persistantes ainsi que d’arbres littoraux. L’inventaire faunique comprend des espèces endémiques comme le sanglier indien, reconnaissable par son poil hérissé le long du dos, le pigeon ramier des Andamans, la phasianelle des Nicobar ou le pic des Andamans, qui tambourine avec son bec durant la saison des amours. Relevons aussi le crocodile marin, le reptile le plus lourd de la planète, à l’aise aussi bien en eau douce que dans les lagunes. En tout, les îles Andaman-et-Nicobar comptent 26 espèces de rongeurs, 14 espèces de chauve-souris, 270 espèces d’oiseaux et 225 espèces de papillons de différentes couleurs, faisant d’elles un fleuron de l’écotourisme du sous-continent.

Outre le tourisme vert, l’archipel propose aussi le balnéaire et le trek culturel. Après la balade en forêt, les voyageurs pourront se bronzer sur les plages de rêve brûlées par le soleil. A la recherche du sable, de la mer ou des splendeurs sous-marines ? Les îles Andaman-et-Nicobar constituent un havre idéal à cette fin. Ces dernières années, les hôtels de charme ont investi les îles Havelok, Avis et Long Island, alliant à un accueil souriant des infrastructures haut-de-gamme répondant aux besoins d’une clientèle de luxe.

Cela dit, l’avenir de la station balnéaire est tributaire des aléas du climat. En 2004, la côte a été touchée par un tsunami de 10 m qui a fait périr plus de 2 000 personnes et dépossédé plus de 40 000 personnes de leur habitat et de leur biens. Quelques îles ont totalement disparu de la carte du globe.

Par ailleurs, le dilemme entre l’ouverture économique et la volonté de préserver l’identité tribale se pose avec urgence. Dans le but de développer l’industrie du voyage, le Gouvernement a proposé d’ouvrir un aéroport international sur l’archipel. Toutefois, les insulaires se sont opposés au projet, effrayés qu’ils étaient par les nuisances environnementales du tourisme de masse. Jusqu’à quand ce territoire revêtira-t-il ses petits airs de paradis perdu ? Demeurera-t-il longtemps cet océan de verdure où les Jarawas ont trouvé refuge, loin des persécutions et des maltraitements des colons, plus proches des animaux que de la société humaine ? Quoi qu’il en soit, les îles Andaman-et-Nicobar assument fièrement sa vocation : une terre d’aventure à ne pas manquer.

Les meilleures plages de l’archipel

Les sorties à la plage constituent l’activité numéro un à faire sur les îles.

- Radhanagar Beach : longue de 2 km, Radhanagar Beach est indubitablement la plus jolie plage d’Andaman-et-Nicobar . Elle se trouve sur l’île de Havelock, à moins d’une heure de route de Port-Blair. Eau bleue limpide, palmiers, forêt tropicale… Un décor qui rappelle le littoral de la Polynésie. Après avoir essayé les délicieuses crevettes tigrées, il faut admirer absolument les magnifiques coraux sur Elephant Beach et se bronzer sur la plage, sans oublier le coucher de soleil.

- Kalapathar Beach : sur le village côtier de Kalapathar, le bleu profond de la mer tranche sur l’or noir des rochers. Kalapathar Beach est une plage de Havelock, connue pour ses amas de pierres noires. Loin des paillettes de Radhanagar Beach, l’ambiance respire le calme et la sérénité. La baignade est déconseillée, à cause de la proximité des rochers. Mais rien ne vous empêche de marcher sur le rivage et de profiter d’un moment de solitude avec votre amoureux.

- Jolly Buoy Island : Réputée pour la beauté de ses fonds marins et de ses coraux, Jolly Boy Island est une étape obligée lors d’un voyage sur l’archipel. No man’s land, l’île est un terrain de jeu des plongeurs, des amateurs de kayak et de bateau à rame . On y accède par bateau depuis la plage de Wandoor, après avoir payé l’amende de 100 roupies pour chaque article ou marchandise en plastique emporté. L’île mise sur le tourisme durable qui concilie les objectifs d’intégrité de l’écosystème et de développement local. Plongée en apnée, plongée sous marine, balade à bord d’un bateau à fond de verre pour observer les récifs coralliens, randonnée dans la jungle… Telles sont les attractions principales de Jolly Buoy Island.

- Laxmanpur Beach : ancien port de pêche, le village de Laxmanpur sur l’île de Neil connaît un succès touristique grandissant. Tandis que les enfants jouent sur le sable blanc rempli de coquillages, les adultes dépensent leur énergie dans la baignade ou l’aventure sous-marine. La rareté des marées et la mer aux eaux peu profondes font que la plongée en apnée est une discipline favorite à Laxmanpur Beach. La plage est desservie quotidiennement par des ferrys partant de Havelock ou de la capitale Port Blair.

- Ross and Smith Beach : à moins d’une demi-heure de bateau de Diglipur, les deux îles Ross and Smith laissent place à une plage paradisiaque. Profitez de la vue imprenable sur le littoral, entre mer, bande de sable blanc et végétation tropicale. L’excursion peut débuter par une plongée avec masque et tuba, se poursuivre par une séance de bronzage ou l’observation des tortues en bord de mer et finir par un trek inédit au parc national de Peak Saddle. Même si, techniquement, un permis est obligatoire pour voyager à Smith Island, cette formalité est inutile puisque vous pouvez traverser l’île à pied.

Réserves naturelles

- Parc national du mont Harriet : créé en 1969, le site fut initialement une réserve forestière avant d’être déclaré « parc national » dix ans plus tard. Parmi les animaux vedettes du parc figurent le crocodile à double crête, le porc sauvage d’Andaman et le voleur de crabe, une espèce de crabe pesant jusqu’à 4 kg et pillant tout sur son passage . L’envol des papillons au-dessus de vos têtes sera une expérience hors du commun. Le parc national du mont Harriet est habité par les Negrito, une communauté tribale qui se nourrit des produits de chasse et de cueillette.

- Parc marin de Mahatma Gandhi : proche de la plage de Wandoor, dans la partie sud de l’archipel, le parc marin est un refuge particulièrement recherché des amateurs de pleine nature. Imaginez un rassemblement de 15 îles vierges, entre lesquelles serpente une succession de lagons, de mangroves et de magnifiques barrières de corail. D’une superficie de 181 km2, le parc séduit par son côté amphibie qui fusionne les zones littorales, terrestres et maritimes . En naviguant dans la riche forêt de palétuviers, vous remarquerez entre autres les poissons-roches, les mérous, les barbiers et les crabes de cocotiers géants. Un tour dans les Twin Islands permettra aux visiteurs de découvrir avec plaisir les secrets de la reproduction des tortues.

Patrimoine culturel

Mémorial national de la prison cellulaire : établie au cœur de Port Blair, la prison cellulaire invite à une balade émouvante au temps de l’Inde coloniale. Après la révolte de Cipayes, les officiers britanniques ont compris la nécessité de bâtir une maison d’arrêt sécurisée et fort loin de la capitale pour bannir les prisonniers politiques. C’étaient surtout de hauts responsables qui ont dirigé des rébellions populaires contre le régime colonial. L’ouverture du chantier eut lieu en 1896, mais le bâtiment demanda 10 ans de travaux avant d’être finalement achevé. Après l’indépendance, le centre carcéral, couramment désigné sous le nom de « Kaala Pani », fut élevé au rang de monument.

Quand y aller ?

Les conseillers de voyage sont fermes : il est malavisé de venir durant la période des pluies ! Les risques d’inondation ne sont pas négligeables sur l’archipel. Le meilleur moment pour visiter les îles Andaman-et-Nicobar s’étale d’octobre à mars . C’est l’hiver indien : le ciel est dégagé, et la température modérée, comprise entre 20o et 30o C. L’influence de la côte bannit les vents froids. En été, la météo varie d’un minimum de 24 o C à un maximum de 37o C. Cette saison est également favorable au tourisme : vous pouvez sortir la matinée ou à la tombée du soir si vous ne voulez pas affronter la chaleur brûlante. La saison de mousson de juillet à septembre est déconseillée.

Comment se rendre aux îles Andaman-et-Nicobar ?

L’accès aux îles est relativement difficile, car aucune compagnie ne propose une liaison directe avec l’archipel depuis la France ou l’Europe. Pour y venir, le plus simple est de prendre un vol pour Chennai ou Cochin . Ensuite, changer d’appareil pour voler jusqu’à Port Blair, la capitale administrative d’Andaman-et-Nicobar . Paris est à 12 heures de vol d’oiseau de Port Blair, escales non comprises.

Pas besoin de héler un taxi pour rejoindre votre chambre d’hôtes ou votre hôtel. L’aéroport de Port Blair, baptisé aéroport Veer Savarkar, en souvenir d’un valeureux militant indien, se trouve juste à 3 km du centre-ville.

À faire absolument

Un séjour sur Andamans-et-Nicobar est riche en découvertes :

- se promener à loisir sur Radhanagar Beach, la célèbre plage d’Havelock Island

- visiter l’ancienne prison britannique

- explorer les fonds marins

- faire une balade au côté des éléphants dans la forêt du Mount Harriet

- s’adonner aux plaisirs du snorkelling

- pratiquer un sport en plein air au complexe Rajiv Gandhi : parapente, course de bateau à rames, canot à moteur, bouée gonflable, ou encore le jet ski

- faire le tour des richesses du parc marin de Mahatma Gandhi, où alternent mangroves, forêt tropicale et récifs coralliens

- goûter d’excellents fruits de mer

- séjourner une nuit dans unhôtel 5 étoiles ou un camping de luxe de Jolly Buoy Island

- admirer de superbes couchers de soleil

- prendre une leçon d’ornithologie à ciel ouvert à Chidiya Tapu, le royaume des oiseaux

7 photos

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